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Les technologies de compensation, de suppléance ou de substitution de la déficience motrice du ou des membres supérieurs (MS) sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses sur le marché. Leur préconisation et leur prescription se heurtent encore à de nombreux verrous parmi lesquels l’aspect financier semble prédominer. En réalité, le recours à ces dispositifs dont la maturité technologique est prouvée se heurte à une autre variable mal maitrisée, celle de la crédibilité d’usage. Faute d’avoir été portées par une démarche de co-conception, certaines de ces solutions technologiques se cherchent un public d’utilisateurs potentiels. Leur finalité fonctionnelle apparait pertinente mais leur adaptation et leur utilisation dans des environnements très différents, par des usagers dont les déficiences et incapacités se distinguent les unes des autres, demeurent difficiles. Enfin, demeure la question essentielle de l’écosystème qui entoure ces technologies (consultations de préconisation, de démonstration et d’essais, maillage national des revendeurs et des techniciens de la maintenance, etc.). Cette question devient cruciale pour qui veut promouvoir l’accès à des dispositifs potentiellement très aidants et très facilitants dans la vie quotidienne sans générer de rupture technologique.
Notre spécialité MPR se doit d'intégrer dans ses pratiques, une recherche appliquée qui vise à valider et crédibiliser les usages potentiels de ces technologies auprès de nos autorités de tutelles. Les Sciences Humaines et Sociales nous aident à mieux identifier les besoins et les attentes et à mieux analyser les usages pout que la maturité technologique et la maturité d’usage se rejoignent.
Des expériences pilotes de consultation de la compensation de la déficience motrice du MS promues par l’Association Française contre la Myopathie ont démontré l’importance d’un abord pluri et interdisciplinaire pour visibiliser l’offre existante, pour crédibiliser la prescription, pour accompagner l’appropriation au quotidien et réduire le risque d’abandon du dispositif d’assistance.
Gratuit