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Perspectives médico-chirurgicales dans la prise en charge de l’échinococcose kystique pulmonaire chez l’adulte et l’enfant


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Académie Nationale de Chirurgie

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L'Echinococcose kystique (EC) est une maladie tropicale négligée causée par le parasite Echinococcus granulosus . Le poumon est la première localisation chez l'enfant et la deuxième chez l'adulte.

Dans notre pays , c'est un réel problème de santé publique . Le diagnostic de cette pathologie repose sur des méthodes d'imagerie et de sérologie et sa prise en charge est médico chirurgicale.

La chirurgie (conventionnelle ou vidéo) reste la règle alors que le drainage percutané (PAIR) des kystes du poumon n'a pas prouvé son efficacité , car associé à un taux important de complications.

Méthodes : Nous avons revus les dossiers de 41 patients opérés dans notre service (de Janvier 2019 à Décembre 2022). Tous ont bénéficié d'un traitement antiparasitaire associé au traitement chirurgical selon un schéma prédéfinis . Le suivi post chirurgical à la recherche de récidive était essentiellement radiologique(TDM ).

Résultats: Il y avait 31 adultes et 10 enfants. Sur le plan chirurgical, nous avons essentiellement pratiqué des résections cunéiformes et peu de chirurgie de résection réglée.

Le traitement antiparasitaire a été institué avant et après la chirurgie. Le suivi post thérapeutique de l'EC ,à la recherche de kystes récidivants s'est fait par les techniques radiologiques conventionnelles et les tests sérologiques usuels .

Conclusion: La chirurgie de l'EC repose sur les même principes de bases à savoir : la protection du champs opératoire par un scolicide, l'ablation complète du kyste (quand c'est possible), le traitement des fistules bronchique et la prise en charge de la cavité résiduelle.

Le traitement antiparasitaire doit toujours être institué en fonction des caractéristiques du kyste ( stade , taille, siège , et nombre) et de l'acte chirurgical réalisé. La surveillance radiologique et sérologique (même ils ne sont pas très satisfaisants) est obligatoire pour détecter une récidive, et ce en attendant de développer de nouveaux biomarqueurs prédictifs de récidive.