Le professeur Roman est un chirurgien gynécologue qui pratique exclusivement la chirurgie de l'endométriose profonde (exérèse, endométriose digestive, urinaire, ovarienne, du diaphragme, des nerfs sacrés et sciatiques, etc.) au centre l'endométriose de la Clinique Tivoli-Ducos de Bordeaux.
Il est également Professeur de Chirurgie de l'Endométriose de l'Hôpital Universitaire d'Aarhus, Danemark, le plus important centre d'endométriose des pays scandinaves.
Son expérience est basée sur plus de 900 interventions sur l'endométriose colorectale, plus de 250 sur l'endométriose de l'appareil urinaire (vessie et uretères), 60 sur l'endométriose des nerfs pelviens (racines sacrées et nerfs sciatiques), ainsi que de nombreuses interventions sur des localisation rares de l'endométriose (diaphragme, paroi abdominale, ombilic, canaux inguinaux, etc.).
Son activité clinique et de recherche dans l'endométriose est détaillée dans plus de 150 articles scientifiques dans des revues internationales (human reproduction, fertility and sterility, american journal obgyn, journal of minimally invasive gynecology, etc.) et françaises, ainsi que dans plus de 100 conférences et présentations dans des congrès internationaux et en France.
En raison d'un grand nombre de sollicitations de rendez-vous, le professeur Roman rencontre en priorité les patientes atteintes de formes sévères d'endométriose profonde. La chirurgie des lésions d'endométriose proposée est aussi ciblée que possible, avec la volonté de préserver au maximum la fonction des organes affectés.
Les gestes chirurgicaux "lourds" qui n'ont pas été prévus avant la chirurgie (comme par exemple l'enlèvement de l'utérus ou d'un ovaire, la résection du tube digestif, la pose d'un anus artificiel, etc.) sont évités. Dans les rares cas où des localisations sévères de l'endométriose ont été découvertes uniquement pendant la chirurgie, le chirurgien préfère arrêter l'intervention, rediscuter avec les patientes l'utilité d'un geste de chirurgie plus lourde et le réaliser dans un deuxième temps après l'information et l'accord de la patiente. Néanmoins, il est nécessaire de savoir que la chirurgie de l'endométriose profonde est difficile et complexe, et comporte malgré tout un pourcentage incompressible de risques de complications postopératoires qui ne peuvent être ni prévues ni évitées. La volonté est de réduire au minimum ces risques et d'augmenter au maximum les chances d'amélioration des douleurs et de la probabilité d'une grossesse après la chirurgie.
Le docteur Roman a également une activité de recherche clinique dans l'endométriose (20% de son temps de travail, https://www.researchgate.net/profile/Horace_Roman/info?ev=prf_info). La grande majorité de ses études (hormis l'essai randomisé Mesure) ont un caractère prospectif observationnel.
Grâce à un travail quotidien commencé en juin 2009, le chirurgien a créé et coordonné la base de données CIRENDO qui inclut les patientes opérées pour une endométriose (CIRENDO, https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02294825) qui a permis la réalisation de très nombreuses études cliniques concernant particulièrement l'endométriose colorectale et des ovaires ; l'objectif est de connaitre les suites postopératoires à long terme (douleurs, fertilité et qualité de vie), afin de pouvoir évaluer sans cesse les techniques proposées à travers les résultats objectifs.