Résultats de la prostatectomie radicale selon le volume opératoire en France
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La prostatectomie est un modèle idéal pour évaluer ses résultats car elle toujours programmée, jamais réalisée en urgence et doit être réalisée chez des patients atteints d’un cancer de la prostate localisé, sans comorbidités majeures, ayant une espérance de vie supérieure à 10 ans et ne dépassant pas 75 ans.
L’analyse a porté sur 96.072 prostatectomies radicales réalisées en France de 2016 à 2020.
Etablissements :
- 411 sites chirurgicaux sur 927 établissements publics et privés qui possèdent un bloc opératoire, soit presque un site sur deux, pratiquent des prostatectomies radicales.
- 25% de ces sites pratiquent entre 1 et 15 prostatectomies/an dont 22, pratiquent une prostatectomie ou moins par mois par établissement,
- 89 sites 24% pratiquent entre 15 et 32 prostatectomies / an
- dont 22% (89 etablissements) qui pratiquent une ou moins d’une prostactomie par moi 24% entre 32 et 62 prostatectomies / an
- 23% entre 62 et 132 prostatectomies / an
- 4% soit 17 centres font plus de 132 prostatectomies/an
En fixant un seuil de 35 prostatectomies radicales / an (soit 3 par mois) :
- 75% des CH, 50% des cliniques de CH et 25% des CHU n’atteignent pas ce seuil.
Technique opératoire
- 21,3% prostatectomies par laparotomie
- 27,4% prostactomie coelioscopique
- 51.3% prostatectomie robotique
Patients :
- 77% des patients opérés ont moins de 70 ans
- 92% sont sans comorbidités ou avec comorbiditésfaibles (sévérité 1+2)
Plus de comorbidités pour les laparo, moins de comorbidités pour les robots Complications :
- 17% des patients ont des complications immédiateset
- 7% dans les 30 jours après la sortie
Complications surtout hémorragiques et infectieuses
- Taux de passage en réa :0,9%
- Taux de décès : 0,1%
Si établissement à très faible débit : Reprises opératoires Cimplications + 100% Passages en réanimation multipliés par 567% Décès multipliés par 300% Conclusions
1° l’activité chirurgicale devrait être supprimée dans les établissements à faible activité
2° Le seuil d’activité minimale selon l’INCA devrait être notablement relevé
Auteurs :
1 Académie nationale de médecine
2 - 3 - 4 - 5 Caisse Nationale d’Assurance Maladie G. Vallancien (1), G. Bontemps (2), P. Nunez (2), Fr. Richaud (2), JB. Biard (2)
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