Impact thérapeutique de la nouvelle classification moléculaire dans le cancer de l’endomètre au stade précoce. Nouvelles Recommandations
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Dans le cadre de la séance de l'Académie sur le thème de la prise en charge thérapeutique des cancers gynécologiques :
Prise en charge chirurgicale mini invasive des cancers de l’ovaire au stade précoce
La prise en charge du cancer de l’endomètre a fait l’objet de recommandations ESGO et RPC de saint Paule de Vence 2023 dont les principes généraux sont repris dans cette présentation.
L’OMS définit plusieurs types histologiques le plus fréquent étant les endométrioides (85%) Les grades FIGO I et II sont dits de bas grade, le grade III est de haut grade. Les autres types histologiques sont par définition de haut grade selon l’OMS.
Mais cette classification a montré ses limites, une partie de ces cancers ont une évolution inattendue. Une étude multi-paramétrique publiée dans Nature en 2013 a permis l’élaboration d’une classification moléculaire établissant ainsi des groupes pronostiques. Le groupe 1 est défini par les mutations de POLE et constitue un groupe de bon pronostic. Le groupe 2 est défini par une altération de la réparation des mésappariements de l’ADN dMMR plutôt de bon pronostic. Le groupe 4 correspond à des tumeurs de mauvais pronostic présentant des mutations de P53. Enfin le groupe 3 correspond à des tumeurs non spécifiques (NSMP) avec peu de mutations en dehors des mutations classiquement retrouvées dans l’endomètre.
L’intégration de ces données a été publié par l’ESGO. Cette présentation détaille les différents niveaux de précision dans l’élaboration du diagnostic allant du phénotype au génotype pour classer les pathologies dans des groupes pronostiques et ainsi établir le traitement adjuvant adapté.
La prise en charge du cancer de l’endomètre a fait l’objet de recommandations ESGO et RPC de saint Paule de Vence 2023 dont les principes généraux sont repris dans cette présentation. L’OMS définit plusieurs types histologiques le plus fréquent étant les endométrioides (85%) Les grades FIGO I et II sont dits de bas grade, le grade III est de haut grade (2). Les autres types histologiques sont par définition de haut grade selon l’OMS. Mais cette classification a montré ses limites, une partie de ces cancers ont une évolution inattendue. Une étude multiparamétrique publiée dans Nature en 2013 a permis l’élaboration d’une classification moléculaire (3) établissant ainsi des groupes pronostiques. Le groupe 1 est défini par les mutations de POLE et constitue un groupe de bon pronostic. Le groupe 2 est défini par une altération de la réparation des mésappariements de l’ADN dMMR plutôt de bon pronostic. Le groupe 4 correspond à des tumeurs de mauvais pronostic présentant des mutations de P53. Enfin le groupe 3 correspond à des tumeurs non spécifiques (NSMP) avec peu de mutations en dehors des mutations classiquement retrouvées dans l’endomètre. L’intégration de ces données a été publié par l’ESGO.
Cette présentation détaille les différents niveaux de précision dans l’élaboration du diagnostic allant du phénotype au génotype pour classer les pathologies dans des groupes pronostiques et ainsi établir le traitement adjuvant adapté.
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